Tous les candidats préconisent une stratégie propre pour rebooster les caisses du club, à commencer par le candidat le plus jeune Mohamed Boudrika. Mise à part la renégociation des doits TV , ce jeune promoteur immobilier de 30 ans compte développer la politique d’adhésion pour les supporters , et la création des « Raja Stores » : boutiques exclusivement dédiées à la vente des produits du club. Concernant sa politique de recrutement , le jeune promoteur compte trouver l’alliage parfait entre les jeunes du club , et les nouvelles recrues , Ce collectif de joueurs devrait évoluer sous la houlette d’un entraîneur national d’ores et déjà rallié à la cause de Boudrika.La renégociation des droits de diffusion télévisuelle préoccupent aussi Saïd Hasbane , et Jamal-Eddine Khalafoui.Cependant , le premier considère que le problème du Raja est un problème d’hommes avant toute chose. L’argent a lui seul ne résoudrait pas tous le souci du club 10 fois champion du Maroc. Pour Hasbane, 45 ans , le club doit continuer à jouer les premiers rôles , et à tout remporter en se basant d’abord sur la pépinière rajaouie qui doit je cite « constituer un tiers de l’effectif ».Jamal Eddine El Khalfaoui qui vise la Coupe du Monde des clubs veut d’abord rassurer sur le court terme en misant sur des résultats immédiats. Ces résultats doivent être rentabilisés par des jeunes susceptibles de prendre la relève , et qui doivent être encadrés par des joueurs d’expérience dès la saison prochaine. Ce candidat de 59 ans prône la compétence, la restructuration administrative ,technique , et financière. Il peut notamment déjà compter sur plusieurs sponsors avec qui il a eu des accords préalables.Enfin , Mohamed Naciri est le seul candidat à ne pas hésiter à mettre la main à la poche. L’homme d’affaire de 48 ans ne manque pas de ressources pour renflouer les caisses. Il prévoit d’injecter la somme de 3 milliards de centimes d’emblée pour aider le club à se refaire une santé. Contrairement à ces concurrents , il n’y a pas de place pour un entraîneur national à la tête de son équipe. Selon Naciri « rêver c’est bien, mais il faut d’abord planifier et bien travailler ». La structuration passe avant toute chose , et le centre de formation doit être refait .